L’Uberisation joyeuse ou la déprofessionnalisation du monde


Dès 1973, dans son essai séminal « La Convivialité », Ivan Illich nous alertait sur le triste tropisme qui pousse les professions à se rendre insidieusement indispensable, parfois même au point de perdre de vue leur utilité. Ce danger des professions dominantes, qui se traduit dans différentes formes qui vont de la tyrannie des experts (technocrates, juristes, médecins ..), à l’abus de position dominante (éducation, fonctions support dans l’entreprise ..), touche toutes les professions, et pas uniquement les champions comme garagiste ou agent immobilier.

Ivan_Illich_artwork_1Si les outils ne sont pas dès maintenant soumis à un contrôle politique, la coopération des bureaucrates du bien-être et des bureaucrates de l’idéologie nous fera crever de « bonheur ».

A ce mouvement structurel d’aliénation, il opposait la nécessité de développer des outils conviviaux, simples, pauvres et transparents dont pourrait se saisir la foule amateur pour reprendre le pouvoir.

Le mouvement qui puise dans les forces « amateurs » pour concurrencer les professions établies est désormais profond grâce à Internet. Tout lecteur de Wikipedia, ou noctambule parisien utilisateur de Heetch pourra en attester. Le monde est mieux lorsque des chauffeurs amateurs viennent combler des vides structurels dans l’offre de transport la nuit ou aux heures de pointe. Ce qui devient ennuyeux, c’est lorsqu’ils débordent sur les professionnels sans en avoir les mêmes contraintes…

Il en ressort la nécessité d’une frontière entre amateurs et professionnels, qui pourrait très simplement se matérialiser par un seuil de chiffres d’affaires, comme le préconise le député Terrasse dans son rapport sur l’économie collaborative. Qui pourrait dire qu’un individu qui réalise moins de 500€ de recettes mensuelles dans le transport ou l’hôtellerie est un concurrent professionnel ?

Ce marché de la déprofessionnalisation se structure autour de plateformes qui revendiquent le statut d’économie collaborative. Comme le précise très justement Hugues Sibille du Crédit Coopératif, ce sigle « glamour » d’économie collaborative, ne désigne aucunement un caractère coopératif, mutualiste ou solidaire au sens où nous pouvons le concevoir, c’est à dire tourné vers l’intérêt général de la communauté des participants, et pas uniquement vers celui de quelques actionnaires. En réalité, derrière l’économie collaborative, il y a toujours du numérique, mais il n’y a pas qu’une économie solidaire. Il y a un nuancier qui va d’associations sans but lucratif comme Wikipedia ou OpenStreetMap à des sociétés commerciales fiscalement ingrates comme Uber ou Airbnb.

Dans ce paysage en trois dimensions que dessinent la lucrativité économique (bénéfices nets en monnaie internationale), la lucrativité sociale (amélioration de la sécurité, de la justice, de l’éducation, de la qualité de vie, éradication de la misère) et lucrativité environnementale (augmentation des ENR, diminution des émissions, des polluants et des déchets, augmentation des circuits courts et fermés), l’essentiel des acteurs numériques, tout en comblant un déficit social ou environnemental réel (Kisskissbankbank, LaRucheQuiDitOui..), se trouveront en réalité polarisés à plus ou moins long terme vers une lucrativité économique du fait même de leur forme juridique. plateformes

L’économie collaborative va donc enfanter des acteurs majeurs, captant une part importante de l’économie mondiale, remodelée pour y faire participer les « amateurs », mais n’intégrant pas au fond de contraintes d’intérêt général dans leur modèle économique. Doit-on s’en offusquer ? Le capitalisme numérique devrait-il être un mutualisme 2.0 ?

Je ne pense pas. L’histoire épouse toujours les contours de la diversité, et celle-là ne fera pas exception. L’économie capitaliste a engendré autant de monstres égoïstes et cyniques que de sources de bienfaits. Et à l’inverse, des associations, des services publics, des coopératives ou des mutuelles nous trahissent tous les jours. Personne ne peut raisonnablement prétendre partitionner le bien du mal, veillons déjà à reboucher les fuites de nos systèmes fiscaux, et tout le monde ira beaucoup mieux.

L’important n’est donc pas de juger a priori les acteurs, mais d’encourager ceux qui justifient d’une lucrativité sociale ou environnementale. Alors dans cette nouvelle phase Schumpeterienne de destruction créative, de quels nouveaux jobs parle-t-on ? Quel est le nouvel exode rural ?

A défaut d’être aujourd’hui solvables, quels sont les besoins de notre société ? Observons-les en creux, par les problèmes que nous aimerions résoudre :

  • 1/4 d’une classe d’âge est en échec scolaire (source : INSEE)
  • nous mangeons mal, gaspillons beaucoup, et tuons les agriculteurs et notre écosystème (André Pochon)
  • il faut en moyenne 50 minutes pour se rendre sur son lieu de travail et en revenir, ce délai augmente et cache d’importantes disparités géographiques dans les grandes métropoles (source : Le Monde) : embouteillages, transports en commun bondés, éloignement dans les banlieues ..
  • 3,5 millions de personnes sont mal-logées selon la fondation Abbé Pierre alors que 2,6 millions de logements demeurent vacants (source INSEE)

Ces problèmes restent des problèmes de riche – en 1950, l’échec scolaire était moindre par exemple, mais seuls 10% d’une classe d’âge allait au-delà du certificat d’études -, mais sont désormais ceux désignés par le progrès. Ils ont en réalité un coût que l’on peut estimer en mesurant leur externalité principale à la grosse louche à l’aide de moufles :

  • coût du chômage d’exclusion : 15 000€ par personne et par an (source ATD Quart Monde) : plus de 16% des sans-diplômes sont au chômage, là où la moyenne tout diplôme confondu se situe à 10% (Insee). Ces chômeurs non-diplômés représentent plus de 850 000 personnes, et donc 12 milliards d’€ par an que nous ne dépenserions pas s’ils travaillaient …
  • charges des exploitations agricoles liées aux intrants, énergie et semences : 30%, soit 19 milliards d’€ que nous ne dépenserions pas si nous migrions vers une agriculture durable (circuits courts, limitation des intrants, ENR) créatrice de travail non délocalisable et d’autosuffisance énergétique …
  • 10 minutes gagnées sur les 50 minutes quotidiennes de trajet dans la population en activité représentent 2200 minutes par an pour 25 millions de personnes qui génèrent 39 000€ de valeur ajoutée annuelle, soit 18 milliards d’€ de valeur ajoutée supplémentaire. En intensifiant le covoiturage, notamment le covoiturage urbain régulier, et en augmentant la part de circulation douce, nous pourrions sensiblement diminuer le nombre de voitures sur les axes embouteillés, décharger les transports en commun et obtenir ce résultat.
  • le coût économique et social du mal logement est évalué à 7600€ par ménage et par an par l’ONPES. A 2,26 personne par ménage, 3,5 millions de mal logés, ce sont 11 milliards d’€ que nous ne dépenserions pas si nous luttions plus efficacement contre cette misère.

Voilà le champ de la modernité. Les leviers sont énormes, donc le besoin solvable : on peut par exemple se permettre de rémunérer 300 000 personnes à 2000€ brut/mois et les doter d’un outil convivial à 2,5 millions d’€ s’ils parviennent à sortir 850 000 personnes du chômage d’exclusion (avec mes-aides.gouv.fr et labonneboite.pole-emploi.fr, devenez l’un d’entre eux ! ;). Et nul besoin de leur obtenir un diplôme du supérieur ! Dans l’économie numérique, des qualités humaines et la maîtrise d’un outil ouvrent à toutes les voies.

Pour autant, les acteurs historiques déploient des stratégies dilatoires qui les conduisent à nier toute forme de progrès susceptible de les écarter de leur position dominante. Cela engendre une bulle des bullshit jobs, ces boulots du haut en bas de l’échelle (coordination, conseil, contrôle, administratif, ..) inutiles à l’heure numérique.

Mais il faut admettre qu’une société puisse avoir peur du futur. Du reste plus une société est évoluée, plus elle a peur de perdre ses acquis. La résistance est donc normale et incontestable. Nous ne nous adapterons pas sans changer de méthode.

Légiférer pour imposer massivement une éducation moins élitiste, une agriculture bio, le covoiturage, ou la réquisition immobilière se heurtera à des résistances farouches. En revanche investir 1% du montant en jeu dans des expérimentations grandeur nature paraît plus difficilement contestable, même pour nous les champions du monde de la jacquerie.

Et pourtant on en est loin. Une des rares zones d’expérimentation radicale, les startups d’état, est dotée de 1,5 millions d’€ par an. Or 1% des seuls enjeux cités, c’est 600 millions d’€ par an. Signe des temps, ce qui était impossible à expérimenter dans le Maine-et-Loire en 1995 a vu le jour en 2015 sur le thème zéro chômage longue durée…

En 1955, la population active agricole, familiale et salariée, atteignait 6,2 millions de personnes, soit 31 % de l’emploi total en France. En 2000, cette part est tombée à 4,8 % avec 1,3 million de personnes (source). 5 millions de personnes ont changé de métier en 50 ans ! L’exode collaboratif va lui aussi déplacer plus de 5 millions de salariés dans les années à venir, et seules des expérimentations radicales nous permettront d’anticiper cette révolution numérique.

13 réponses à « L’Uberisation joyeuse ou la déprofessionnalisation du monde »

  1. Très intéressant. Nous aimerions rentrer en contact avec vous. LGDP

    1. Bonjour Pierre,

      (nous nous croisons aux réunions Le.Taxi)

      je suis passé à #Nuitdebout le 23 avril, parce que des organisations de taxis y allaient ce soir là et que j’étais curieux de savoir ce qui serait dit.
      Il y a eu des orateurs modérés, exprimant le malaise et les revendications de leur profession.
      Il y a eu aussi des orateurs non taxis, enflammés, excités, déclamatoires …

      L’un de ces derniers annonçait l’arrivée généralisée des véhicules autonomes sans chauffeur « d’ici moins de 5 ans » (!!!!!), privant les taxis et les conducteurs VTC de leur gagne-pain. En conséquence il fallait que la profession se batte. Et qu’à l’arrivée effective des voitures autonomes on détruise systématiquement ces satanés véhicules « on s’attaque pas aux personnes, on casse juste de la tôle ».

      Luddisme ?

  2. Bonjour,

    L’agriculture est le secteur qui a connu les plus forts gains de productivité : il y a eu un transfert massif des emplois vers le secteur tertiaire.

    Au passage cela montre les effets considérables des gains de productivité sur le nombre d’emploi dédié à un secteur touché par des gains de productivité.

    La robotisation sous toutes ses formes propose un modèle économique qui réduit considérablement le nombre de travailleurs nécessaires.

    Le patron d’Uber l’a dit ouvertement : « le problème d’Uber se sont les chauffeurs », il rêve de la voiture autonome toutes les nuits ce grand humaniste.

    Adidas annonce la construction d’une usine sans ouvrier ou toute la production va être réalisée par des robots.

    Et non, un chauffeur de taxi ne deviendra pas facilement un spécialiste des voitures autonomes.

    Ha oui, il changera de métier !

    Sauf qu’à ma connaissance toutes les études montrent que la robotisation va toucher tous les secteurs.

    Les politiques comme d’habitude sont en retard, occupés à leurs réélections ou totalement complices : il y aura de moins en moins de travail et vos startups n’y changeront rien du tout.

    Cdlt.

    1. Pouvez-vous étayer ? Nous avons bien reconverti des millions de personnes qui étaient dans les champs à cause de l’arrivée de « robots », qu’est-ce qui vous pousse à penser que de nouveaux métiers ne vont pas émerger dans cette nouvelle phase ?

      1. Merci d’avoir lu mon commentaire.

        De plus en plus de rapports et d’études sortent sur le sujet :

        http://www.bloomberg.com/infographics/2014-03-12/job-automation-threatens-workforce.html

        http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/01/18/20002-20160118ARTFIG00157-robots-et-nouvelles-technologies-feront-perdre-5-millions-d-emplois-d-ici-a-2020.php

        Il s’agit pour Davos d’interviews menées auprès des dirigeants de grands groupes mondiaux et l’horizon temporel est calé sur 5 ans (et pas 50 ans).

        Bien sûr qu’il y aura de nouveaux métiers mais pas avec la même équivalence de qualification.

        Un ouvrier agricole pouvait probablement passer dans les services avec une formation adéquate.

        Le solde s’équilibrait entre les deux secteurs de l’économie parce qu’on était en plein développement des services qui n’a pas connu les gains de productivité de l’agriculture (mécaniser les services c’est la future tâche des robots).

        Un robot est rentable si il fait le travail de plusieurs hommes (si je m’arrête juste sur le critère productivité) : par définition il vise à faire autant ou plus avec moins d’humains.

        La robotisation va toucher TOUS LES SECTEURS de l’économie : les services, la médecine, ….

        C’est donc une tendance très déflationniste sur l’emploi qui s’annonce dans tous les secteurs avec en plus des difficultés probablement énormes de reconversion.

        Cdlt.

      2. Le problème avec la presse de droite, c’est qu’elle aime bien le registre de la peur 😉
        Je comprends mieux votre point néanmoins : /tous/ les secteurs vous semblent « attaqués ».
        Je vous fournis d’autres éléments qui participent à mon relatif optimisme :
        – L’arrivée des femmes dans l’emploi après-guerre s’apparente dans votre vision à une « attaque généralisée » : au recensement de 1962, le nombre de personnes occupant un emploi en France métropolitaine était de l’ordre de 19 millions, dont les deux tiers étaient des hommes. Quarante-cinq ans plus tard, en 2007, et toujours d’après le recensement de la population (encadré), il avoisine 26 millions et se partage presque à parts égales (53 % – 47 %) entre hommes et femmes. INSEE. On s’en est sortis 😉

        – La précédente vague de « robot »s s’appelle l’informatique quand même. Elle a profondément modifié les paysages de la banque ou des assurances (y.c la Sécurité Sociale avec la carte Sesam-Vitale) sans que ces institutions n’aient massivement débauché, au contraire, elles ont déplacé leur valeur ajoutée et offert de nouveaux services …

        Le futur fait peur, car nous n’arrivons pas à imaginer ces nouveaux jobs, et c’est compréhensible. Qui imaginait en 1940 que les femmes travailleraient massivement 20 ans plus tard ?

  3. Prenons donc la presse de gauche alors:

    « Le développement de la robotisation va entraîner l’hécatombe des emplois. Même les plus qualifiés ne seront pas épargnés. Le risque majeur ? Un creusement des inégalités et le laminage d’une grande partie de la « classe moyenne ». Même les capitalistes s’interrogent : avec quels revenus ces salariés expropriés de leur travail pourront-ils vivre ? Comment l’économie va-t-elle fonctionner, si la consommation se dérobe ? Le conflit pour le partage des gains de productivité n’en deviendra que plus âpre. »

    Ca c’est l’intro et la suite est pire.

    http://www.humanite.fr/comment-faire-face-la-robotisation-de-lemploi-559362

    je les trouve au contraire souvent optimistes à droite en comparaison à cause du côté plus pro business et probablement avec une sur représentation d’enrepreneur et autres cadres dans leur lectorat qui se pense probablement à l’abri.

    Prenons l’informatique : mes deux parents, heureux retraités depuis 3 ans, ont connu la machine à écrire et l’informatisation tous les deux travaillant comme employé (dans les assurances et le notariat).

    Leur avis ? Rien, nada, … ils continuaient à faire la même chose mais sur un ordinateur et aucun emploi n’a été supprimé, puisque l’ordinateur assurait à peu près les même fonctions qu’une machine à écrire. Mon père se plaignant même d’être moins productif à cause des changements d’IHM selon les versions.

    Sauf qu’avec les classes de robot qu’on nous annonce, ce n’est pas ça du tout mais alors du tout: il est prévu que le conseil juridique ou commercial pourra être donné intégralement par les robots.

    Autre exemple : Il est également prévu que 40% des dépêches d’informations seront rédigées par des robots dans les années qui viennent.

    De mon côté je constate que les informaticiens de production dans les entreprises sont aujourd’hui totalement remplaçable par des robots du nuage. Honnêtement, je me fais du soucis pour certains de ces collègues (et pas que moi je crois savoir).

    Je n’ai pour l’instant rien à dire de majeur sur votre premier argument (mais je vais chercher parce que cela m’intrigue).

    L’économie de la période que vous décrivez me paraissant tout de même très éloignée de la notre qui est super mâture ou la plupart des besoins en tout genre sont largement couverts voire couverts plusieurs fois. Une population moins jeune consomme également moins or la consommation est le principal moteur de la croissance de nos sociétés.

    Certaines entreprises ont bien sûr conscience de leur responsabilité sociale mais elles seront balayées par la concurrence qui n’aura pas les même scrupule.

    Cdlt.

  4. Après réflexion par rapport à votre argument sur l’arrivée des femmes je dirais que cet argument ne tient pas car vous m’opposez un contexte inflationniste à une situation future qui est par défintion déflationniste.

    Je m’explique : l’augmentation de la population active créé des besoins de consommation à tous les niveaux.

    transport en commun (plus d’infrastrucure : métro, aéroport, …) , nourriture, habillement, éducation, materiel professionnel … le travailleur humain peut alors dépenser son revenu dans d’autres secteurs : tourisme, loisir, …

    pour qu’une femme ou pas soit employable il faut qu’elle aille à l’école, longtemps : rien que ce besoin créé des impacts positifs sur des pans entiers de l’économie.

    Le robot n’inflate pas, il déflate : le robot ne prend pas les transports en commun, n’a pas de logement privé, ne vas pas au restaurant, au cinéma, n’achète pas de musique, ne divorce pas (un des points majeurs qui inflate la demande en logement par exemple), n’a pas d’enfants (inflation garantie !!) ….

    Et en prime, son maître souhaite qu’il remplace le maximum d’humain possible : le robot retranche, l’humain ajoute.

    Mais bon je ne suis pas économiste, de nombreuses études semblent assez négative sur le bilan net en tout cas.

    1. Merci de votre opiniâtreté ! Je ne partage pas votre distinction sur le contexte inflationniste/déflationniste, les métiers à tisser (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_canuts) ou les moissonneuses batteuses ont elles aussi été largement « déflationnistes ».
      Là où je partage votre point, c’est que cela suscite de la peur, légitime au fond. Car l’absence d’une vision partagée du futur nous empêche de dissiper ces sombres nuages. Je ne cherche donc pas à convaincre, mais à éclairer des territoires expérimentaux où se déroulera le monde de demain, et permettra aux Canuts du XXIe siècle, aujourd’hui bureaucrates ou pions délocalisables, de se dire, « et si je faisais pareil ? » ….
      A bientôt

      1. Merci de votre patience !
        J’enregistre la page pour mes archives : on s’en reparle dans 5 ans !

  5. bonjour,

    J’ajoute un lien vers la meilleure infographie que j’ai pu trouver sur la diffusion de l’automatisation:
    http://public.tableau.com/views/AutomationandUSjobs/Technicalpotentialforautomation?:embed=y&:loadOrderID=0&:display_count=yes&:showTabs=y

    cdlt

  6. Bonjour,

    décidément les études se suivent et se ressemblent :
    https://www.developpez.com/actu/130556/La-robotique-pourrait-entrainer-la-disparition-de-pres-de-la-moitie-des-emplois-aux-USA-les-travailleurs-qualifies-ne-sont-pas-epargnes/

     »
    Selon une étude de l’Université d’Oxford, 2033 va sonner la disparition de près de la moitié des emplois aux USA en raison de la vulgarisation de la robotique et de l’automatisation. Une autre étude, qui a été cette fois commandée par la société de services immobiliers CB Richard Ellis, estime que la moitié des professions que nous avons actuellement va disparaître d’ici 2025.
     »

    Ils peuvent se tromper évidemment notamment dans la réaction de classe (violente) que pourrait susciter cette robolution.

    Nous verrons mais comme je l’ai déjà souligné on étire ici les axes quantité (nombre de personnes concernées) et qualité (type d’emploi), tout en raccourcissant l’axe temps (vitesse à laquelle se fera la transformation) dans de telles amplitudes que l’on peut difficilement comparer avec ce que les Canuts ont connu.

    D’autant qu’il existe maintenant des robots apprenants capables d’exécuter des fonctions non figées, certes, ils ont besoin d’un tuteur/professeur pour leur monter les gestes mais après …

    Cdlt.

  7. […] Mais à tous les sceptiques qui pourraient penser que cette pensée n’est que l’otage d’un « New Public Management », transposition naïve de pratiques du privé dans le public ou que l’on peut disqualifier d’un revers de main les GAFA (= mal) contre un secteur public (= bien), nous nous devons de poursuivre la déconstruction d’une méthode qui elle même n’est pas un dogme mais un apprentissage collectif, en amélioration continue. Dans un monde où toutes les grandes organisations, publiques comme privées, sont confrontées à un paternalisme autoritaire archaïque, même des plateformes précarisantes et fiscalement ingrates peuvent par certains aspects inspirer des org…. […]

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